jeudi 25 novembre 2010

Les Éco-Gestes au Quotidien

Comment trier ? Comment choisir les produits les plus respectueux de l’environnement ? Comment agir pour que le recyclage soit le plus efficace possible ? L’ADEME et l’Institut national de la consommation (INC) se sont associés autour d’un objectif commun : donner les clés pour consommer mieux à travers la diffusion de cinq films dans le cadre du programme télévisé Consomag, sur France télévision.


Les thèmes abordés : la réduction des déchets alimentaires, les écolabels des produits d'entretien, la consommation des appareils électriques, le tri des déchets, l'étiquetage alimentaire et l'indice carbone.
 
 

Des rappels toujours utiles.

jeudi 18 novembre 2010

Québec: une nouvelle certification pour les produits à contenu recyclé

On a appris cette semaine que le Québec sera l’un des premiers États en Amérique du Nord à offrir, dès 2012, une certification pour les produits à contenu recyclé.
Pour le moment, le pourcentage de produits recyclés n'est pas réglementé, et il ne sera pas nécessairement soumis à une norme. Les entreprises seront cependant tenues d'afficher le contenu des matières recyclées qu'elles utilisent dans la fabrication de leurs produits.

Le Bureau de la normalisation du Québec sera chargé d'élaborer ce nouveau programme de certification, alors que le ministère du Développement durable sera le détenteur de cette marque de certification et verra à sa diffusion. Cette mesure s’inscrit dans les objectifs de la future politique de gestion des matières résiduelles, parmi lesquels on relève en effet l’ambition d’augmenter la demande pour les produits à contenu recyclé.

Cette certification entend permettre aux consommateurs d’opérer des choix plus éclairés, en évitant notamment certaines pratiques qui relèvent du greenwashing. Une étude américaine réalisée en 2009 et portant sur plus de 2000 produits étiquetés «verts», révélait en effet que 98 % des produits fabriqués à partir de matières recyclées n'en contenaient parfois qu'un infime pourcentage.

Néanmoins, il faudrait préciser qu’idéalement, les produits à recycler devraient aussi être plus homogènes, c'est-à-dire composés de matières de même nature. Mais cela ne fait, pour l’instant, pas partie des éléments pris en compte par la certification annoncée.

Il conviendrait enfin souligner également que l’achat d’un produit à contenu recyclé n'est pas systématiquement le meilleur choix environnemental, si on tient compte notamment de sa provenance, sa toxicité et de son potentiel de réutilisation, etc.

mercredi 17 novembre 2010

Rona lance un guide de la rénovation éco-responsable

Nous mentionnions récemment que Rona se lançait dans l'étiquetage environnemental pour certains de ses produits. Le distributeur et détaillant en quincaillerie poursuit son action pour une consommation éco-responsable en lançant aujourd’hui un Guide pour la rénovation écoresponsable.

Ce guide se veut pédagogique et entend donner aux consommateurs une information complète quant aux impacts environnementaux de leurs choix de produits tout en fournissant des conseils pratiques en matière de rénovation écoresponsable.

Réalisé en collaboration avec la Chaire internationale en analyse du cycle de vie de l’École Polytechnique de Montréal, Écohabitation et Équiterre, ce Guide comprend deux sections principales : les projets et les produits.

- Dans la section « Projets », de nombreuses options de rénovations écoresponsables, accompagnées d’une analyse de leurs impacts sur l’environnement, sont disponibles.
- Les caractéristiques et les bienfaits environnementaux de chaque produit sont détaillés dans une fiche établie selon les cinq étapes du cycle de vie. L’évaluation est effectuée selon l’impact du produit sur les cinq enjeux environnementaux : les changements climatiques, la qualité et disponibilité de l’eau, la santé humaine, les écosystèmes et l’épuisement des ressources.

Difficile pour l'heure d'évaluer le potentiel de réception d'une tel guide chez les consommateurs. Y a t'il une attente ? Un véritable intérêt ? Le fait de proposer une ACV pour chaque produit ne risque t'il pas de brouiller le message et de complexifier le choix ?...voilà en tout cas, une initiative intéressante qui souligne l'ancrage de Rona dans une stratégie de réduction de son empreinte environnementale.

Acheter des produits éco-responsables pour la rénovation de son petit chez soi , c'est bien, mais pour les consommateurs les plus méticuleux sur ces questions d'éco-responsabilité, il y aussi l'option très pertinente de passer par la réutilisation et de la valorisation de matériaux de construction déjà utilisés et récupérés avant d'acheter du neuf. Certains organismes, comme les ressourceries vous en proposent, de même que du petit électroménager réparé. Des initiatives implantées localement et qu'il est d'autant plus intéressant de soutenir qu'elles oeuvrent aussi pour la réinsertion professionnelle de personnes démunies. C'est notamment le cas de la Ressourcerie Transition à Drummondville, anciennement connu sous le nom de Manitou Drummond.
























mardi 16 novembre 2010

Les nanotechnologies accusées de greenwashing

Les Amis de la Terre Etats-Unis, Australie et Europe ont publié hier un rapport qui révèle que les nanotechnologies, sous leur forme actuelle, n'augmenteront pas significativement l'efficacité énergétique et n'aideront pas à combattre les changements climatiques.

Le rapport intitulé "Nanotechnology, climate and energy : over-heated promises and hot air" revient sur la complexité des nanotechnologies et démontre que leurs usages actuels ne produisent aucun bénéfice contre les changements climatiques, l'épuisement des ressources et les pollutions. Au contraire dit le rapport : "les nanotechnologies augmentent la consommation énergétique et créent de nouveaux risques environnementaux".

Selon le rapport les nanotechnologies ont fait l'objet d'un greenwashing considérable. Pour les auteurs, les industriels les présentent comme une solution aux problèmes environnementaux ; or malheureusement, investir dans leur développement détourne des solutions écologiques vraiment efficaces. Leurs usages actuels, tels que chaussettes, équipements de sport ou cosmétiques enrichis en nanoparticules, n'apportent ni économies d'énergie ni bénéfice environnemental, mais exigent beaucoup de matières premières, de ressources et d'énergie.

Ian Illuminato des Amis de la Terre Etats-Unis, co-auteur du rapport, analyse : « Malgré les allégations des industriels, les nanotechnologies ne peuvent contribuer à réduire nos consommations d'énergie et nos émissions de gaz à effet de serre. Dans la pratique, c'est l'inverse qui se dessine : les nanotechnologies donneront aux décideurs politiques une excuse pour poursuivre comme avant, reléguant au second plan des choix technologiques plus intelligents et les nécessaires changements radicaux de nos modes de consommation et de production. Les nanotechnologies n'ont rien d'une solution clé-en-main pour la crise environnementale. Au mieux, elles pourraient avoir un léger impact positif sur quelques problèmes énergétiques et climatiques, mais elles risquent surtout de beaucoup aggraver la situation globale. ».



Source : DDMagazine

 

lundi 15 novembre 2010

Développement durable : Unilever met la barre très haut

Le géant néerlando-britannique de la distribution, qui commercialise notamment les marques Amora, Axe, Ben&Jerry’s, Cif, Knorr, Lipton, vient de mettre au point une stratégie environnementale pour le moins ambitieuse, escomptant réduire de moitié l’impact écologique de ses produits à l’horizon 2020 ! Un objectif relevé étant donné son implantation dans quelque cent soixante-dix pays et le fait que quelque deux milliards de produits Unilever sont utilisés chaque jour partout dans le monde.

La multinationale, va aussi s’attacher à améliorer la qualité nutritionnelle de ses produits alimentaires, lesquels verront leurs quantités de sel, de sucre, de graisses saturées et de calories sensiblement réduites.

Lancé simultanément à Amsterdam, Londres, New Delhi et New York, le Sustainable Living Plan d’Unilever est le fruit de douze mois d’un brainstorming intense. Le directeur exécutif de l’entreprise Paul Polman, selon qui « continuer à augmenter l’empreinte environnementale tout en continuant de développer le business n’était pas viable », a vanté ses visées, justifiées par le fait que « les consommateurs en veulent davantage ».

Celles-ci sont en effet remarquables, avec notamment les défis d’utiliser de l’huile de palme exclusivement durable à l’horizon 2015 et de sourcer l’intégralité de ses matières premières agricoles de manière durable d’ici 2020 et d’atteindre les 40 % d’électricité d’origine renouvelable pour ses sites de fabrication d’ici la prochaine décennie. Unilever souhaite aussi, en aval des ventes, éco-sensibiliser quatre cents millions de consommateurs en leur procurant des produits et des outils à même de faciliter la réduction des rejets carbone lors de leurs lessives et de leurs douches. De même, la multinationale table sur un maintien des émissions de GES de sa chaîne logistique au niveau de cette année en 2020, soit compte-tenu de ses perspectives de développement une amélioration de 40 % de l’efficacité énergétique.

Faciliter l’accès à l’eau potable dans les pays en développement (PED) via une augmentation des ventes de son purificateur d’eau maison Pureit est une autre priorité du groupe.

Le plus dur reste à faire. L’intention, elle, est ô combien louable.


jeudi 11 novembre 2010

La brosse à dent jetable: a t-on besoin de ce nouveau déchet ?


À l’heure où la gestion environnementale des déchets semble être devenue pour tout un chacun une préoccupation majeure, on pourrait penser que les marques se responsabilisent davantage pour que le crédo des 3 RV dicte véritablement leurs comportements. Il n’en est rien apparemment car dans le monde du superflu et de l’inutile, l’imagination est sans borne…

Dans le genre, Colgate vient de lancer la très ingénieuse et désormais soit disant indispensable brosse « Wisp ». Le slogan n'est-il pas "Don't get caught without it !" ?

Il s’agit ni plus ni moins que d’une mini brosse à dent jetable, munie d’un dentifrice intégré et qui permet de se laver les dents sans rinçage. Facile à emporter, discrète, la « Wisp » vous garantit toujours et en tous lieux une bouche propre et une haleine fraîche ! Aussi vite utilisée, aussi vite jetée, car la Wisp est à usage unique.

Formidable ! Vous n’y aviez pas pensé, vous n’en n’aviez pas besoin, mais Colgate la crée pour vous ! C’est vrai que de devoir emporter une brosse et un petit tube de dentifrice avec soi, c’est vraiment peu pratique et compliqué !

Au prix de détail conseillé de 2,39 US$ pour un paquet de quatre brosses, on peut se dire que cela coûte cher du petit brossage !

Mais le plus hypocrite et lamentable de l’affaire, c’est que Colgate se targue par ailleurs d’être une entreprise très responsable qui ose parler de « durabilité » et de « respect de la planète ».

Est-ce que par hasard, Colgate prendrait les gens pour des CONSommateurs sans cervelle ? Mais non, bien entendu, c'est tout simplement que Colgate va continuer à fabriquer et vendre des produits à usage unique, mais qu'ils le feront de façon plus efficace et efficiente! Vive les vertus réinterprêtées du "greenbusiness" !!

mercredi 3 novembre 2010

Cannette en aluminium versus bouteille en verre… quelle option de contenant est la plus environnementale ?

Le site Treehugger propose de répondre à cette question existentielle pour les amateurs de bière qui aurait une sensibilité environnementale aigue…faut-il privilégier la bière en cannette ou en bouteille ?

Quelques éléments de réponses font pencher la balance de la conscience écologique du côté de la cannette en aluminium.

Is Aluminum Better Than Glass?
Pound for pound aluminum is much more energy intensive to mine, refine, process, transport, and shape into beer cans than glass is, so how can it be more sustainable? There are two reasons for this; weight and recycling. Aluminum cans use a lot less material than glass bottles to contain the same about of product (15 grams vs. 170 grams)(...)Recycling rates for aluminum are much higher than for glass and in many locations glass "recycling" is a myth anyway. Glass is essentially made from sand and it is often cheaper for a bottle factory to make bottles from virgin material that paying to have the recycled bottles trucked all the way back to the plant. Even if the bottles are recycled, the energy required to melt the glass is virtually the same as for virgin material. When it is recycled aluminum has a much lower impact than virgin aluminum because it eliminates the mining, refining, and processing stages of the material lifecycle.

The Impact Of Transportation On The Beer Footprint
Glass beer bottles weigh over eleven times more than aluminum beer cans. This extra weight adds to the transportation emissions of the incoming empties and the outgoing product (...)

What Else Is Better About Beer Cans?
(...) While aluminum cans can't protect beer from heat a can provides superior protection from oxygen and light when compared to bottles. Why does preventing spoilage and loss make cans more sustainable? Because it allows a higher percentage of product to reach the consumer and eliminates waste.