lundi 30 août 2010

Cosmétiques et produits d’hygiène personnelle : 10 substances à éviter


A priori, lorsqu’on se regarde dans le miroir et que l’on s’apprête à se « chouchouter » avec un produit cosmétique, on n’imagine pas une seule seconde qu’il pourrait contenir de véritables toxiques. Et pourtant, on serait bien avisé de lire avec intérêt la liste des ingrédients de ce qui entre dans nos salles de bain.



Voici une liste de 10 substances à éviter suggérées par le blog « no more dirty looks »


1. L’huile minérale (paraffine ou Petroleum). Les distillats de pétrole sont des solvents toxiques souvent utilises dans les mascaras, les laques et autres sprays capillaires. Certaines crèmes et lotions hydratantes contiennent également des huiles minérales et de la paraffine, qui si elles ne sont pas considérées comme dangereuses en tant que telles, sont véritablement nocives pour l’environnement. De plus, elles ont tendance à étouffer la peau et à perturber le processus de transpiration.

2. Les rouges à lèvres teintés au plomb. En 2009, la Food Drug Administration découvrait que 20 rouges à lèvres, sur 20 testés, étaient contaminés au plomb. Les niveaux excédaient largement ceux admis par la même agence pour les bonbons et les sucreries qui argue que puisque nous ne mangeons pas nos rouges à lèvres, il n,y a pas lieu de prendre de mesures particulières !

3. Les conservateurs libérateurs de formaldéhyde. Le DMD hydantoin, le quaternium-15, l’imidazolidinyl urea, and le diazolidinyl urea sont tous des libérateurs de formaldéhydes, considéré par toutes les agences sanitaires du monde comme un carcinogène. Ils sont également susceptibles de déclenchés d’importantes réactions allergiques cutanées.

4. Parfum ("fragance"). Le parfum est partout, de votre eau de toilette à votre nettoyant pour visage, en passant par votre lotion hydratante….Le parfum est une concoction d’ingrédients mystérieux dont on ne connait pas grand-chose sous vertu de secret de fabrication. Des études de laboratoires ont cependant montrées qu’ils contenaient entre autres un véritable cocktail de perturbateurs hormonaux.

5. Les parabens. Ces conservateurs très fréquemment utilisés dans l’industrie cosmétique ont suscité la controverse lorsque l’on a découvert leur présence dans des tissus de tumeurs du sein. Certaines études ont également montré que certains parabens se comportent comme les œstrogènes. Il serait ainsi préférable d’éviter tout ingrédient portant le suffixe « parabens ».

6. Sodium Lauryl Sulphate (SLS) et Sodium Laureth Sulphate (SLES). Ces agents surfactants, très couramment utilisés dans la composition de shampooings et gels douche, ont la fâcheuse tendance de « décaper » les huiles et barrières naturelles de notre peau, nous obligeant à utiliser davantage de produits. Ils sont parfois accompagnés également d’un carcinogène le 1,4-dioxane. Ils sont également reconnus comme étant des irritants.

7. Le Triclosan. Ce très puissant antimicrobien est utilisé dans de nombreux produits, savons pour les mains, nettoyants anti-acné pour le visage, déodorants. Une exposition régulière au triclosan pourrait créer des résistances à certaines bactéries. On le soupçonne également d’agir sur les fonctions thyroïdiennes et de favoriser l’apparition d’une vie sous-marine hermaphrodite.

8. Les filtres UV chimiques. Il faut le savoir, les meilleurs filtres UV sont d’origine minérale : le titanium dioxide et le zinc. Les filtres chimiques, comme le très populaire oxybenzone, joueraient dans l’organisme un rôle comparable à celui des œstrogènes et pourraient entraîner un déséquilibre hormonal. On retrouverait des molécules de ces filtres jusque dans le lait maternel. Ces écrans solaires seraient aussi nocifs pour l’environnement et notamment pour les récifs de corail.

9. L’Hydroquinone. Il freine la synthèse de la mélanine. Utilisé de façon abusive afin de blanchir la peau , l’hydroquinone peut s’avérer très toxique. Pour preuve, son usage a été interdit dans l'Union européenne depuis février 2001, par crainte d'effets cancérigènes et de « complications graves ». L'hydroquinone est aussi dangereuse pour les écosystèmes et notamment pour les eaux car elle est peu biodégradable et en partie toxique pour les poissons

10. Les nanoparticules. Nouvelles égéries de l’industrie cosmétique, les nanoparticules devraient pourtant être sujettes à caution. Certains toxicologues sont inquiets et affirment que nous n’avons pour l’heure aucune garantie de leur totale innocuité. Il est possible que certaines nanoparticules puissent pénétrer certaines cellules où elles ne devraient pas aller, y compris l’ADN.

mercredi 25 août 2010

Ces petits gestes verts du quotidien…, vraiment utiles ?


Dans l’introduction d’un de mes billets précédents, je m’interrogeais sur « l’utilité ou la futilité des petites actions individuelles » pour protéger notre environnement. Dans ce débat, on a vite fait en effet de pointer du doigt le paradoxe du discours des écologistes qui d’un côté nous dépeint un tableau presque apocalyptique et qui de l’autre nous enjoint à apporter de petits changements à notre routine afin de verdir un tant soi peu nos comportements quotidiens. Bref, quel décalage entre l’ampleur du défi et les remèdes qu’on propose !

D’après certaines études cependant, certains « eco-gestes » ne seraient pas totalement inutiles. Ainsi, les résultats d’une étude du Grantham Institute for Climate Change, publié dans the Independant, laissent entendre que si tous les Britanniques adoptaient ces petits gestes verts (Éteindre la lumière en sortant d’une pièce, ne pas laisser d’appareils en veille, réduire le thermostat du chauffage, ou encore préférez le fil à linge au sèche linge…) cela permettrait d’éviter l’émission de 40millions de tonnes de Co2, soit un tiers de carbone rejeté actuellement au Royaume –Uni.

Il ne faudrait toutefois pas se focaliser outre mesure sur ces gestes élémentaires et en surestimer l’efficacité. Une autre étude récente réalisée cette fois auprès de 505 ménages américains révèle en effet que 20% des personnes interrogées pensent que la meilleure solution pour réduire sa consommation d’énergie consiste à éteindre la lumière et seules quelques-unes ont mentionné l’usage d’ampoules à basse consommation! « Aussi longtemps que les gens ne bénéficieront pas d’informations précises, ils continueront de croire qu’ils font assez pour réduire leur consommation d’énergie », conclut l’étude qui appelle les pouvoirs publics à permettre aux habitants de mieux suivre leur consommation.

En un mot, adopter de petits gestes verts, c’est bien, mais encore faut-il faire la distinction entre ceux qui permettent de réduire réellement notre empreinte carbone et ceux qui s’avèrent finalement relativement vains.




Voir l'article de Terraeco.net pour plus de détails.

lundi 23 août 2010

Pour un ménage écolo…

Quand on parle d’écologie, le débat se focalise souvent sur la nécessité ou la futilité des petites actions individuelles. A défaut de savoir si notre comportement individuel permettra de sauver la planète ou de concourir à sa perte, il est certainement des petits gestes du quotidien qui peuvent à coup sûr améliorer notre environnement direct, à commencer par celui de notre maison.

Il y a un an, l’association de consommateurs UFC-Que choisir avait justement publicisé les résultats d’une étude démontrant que l'air que nous respirons dans nos habitations pouvait être jusqu’à cinq fois plus est plus pollué que l'air extérieur. On estime aussi que plus de 900 substances chimiques seraient émises dans les maisons, dont le benzène, les éthers de glycol, autres formaldéhydes et composés organiques volatiles, cancérigènes ou allergisants.

Dans ce contexte, il y a bien de quoi se décider à faire le « grand ménage » dans la trop grande panoplie de produits nettoyants que les ménagères ont tendance à accumuler dans leurs placards.

Évidemment, certaines marques ont bien compris ces inquiétudes et nous proposent leur version de produits nettoyants auto-certifiés « biodégradables» ou à base de « produits naturels ». Mais les éco-consommateurs les plus rigoureux sont souvent sceptiques et préfèrent encore l’alternative des bonnes recettes de grand-mère.

Promouvoir un nettoyage de nos maisons plus respectueux de l’environnement, est ainsi probablement une des grandes modes écologiques du moment. En effet, il n’y a qu’à faire quelques recherches rapides sur le net pour se rendre compte qu’il fourmille de trucs, conseils et astuces pour un « ménage plus écolo ». Selon les adeptes de ces formules-maisons, prosélytes du vinaigre d’alcool et du bicarbonate de soude, la conversion aurait tout de bon, y compris pour le porte-monnaie…

Pour ceux qui voudraient tenter le nettoyage écolo voici deux petits guides très bien faits où l’on retrouve de bonnes idées pour un intérieur plus sain.

Le premier est dors et déjà un classique du genre, « Le Grand Ménage, recettes écologiques et économiques pour l’entretien de la maison » rédigé par Raffa, une écologiste convaincue

Le second « Le petit guide vert du bio ménage » co-édité par les associations Santé environnement et Bbvert.



mardi 17 août 2010

Bouteilles de plastique : l'enfouissement parfois une meilleure solution que le recyclage ?

Selon une récente étude d’une firme californienne, SRI Consulting, envoyer les bouteilles de plastiques en PET (polyethylene terephthalate) dans les sites d’enfouissement serait, dans certains pays, une solution générant moins de dioxyde de carbone que le recyclage.
---
Cela serait plus particulièrement vrai des pays où l’enfouissement connaît peu de contraintes en termes d’espaces et où les infrastructures de recyclage sont limitées, ce qui se trouve être notamment le cas pour le Canada et certaines régions des États-Unis.
---
Dans ce rapport décidément polémique intitulé "PET’s Carbon Footprint: To Recycle or Not To Recycle", une autre conclusion interpelle. On y lit que le transport des bouteilles de plastique par voie maritime vers la Chine ou d’autres destinations lointaines ne ferait pas augmenter de façon très importante l’ensemble de leur empreinte carbone en comparaison avec d’autres étapes de leur cycle de vie. Cela signifierait que contrairement à ce que l’on pense communément ces transports sur longue distance ne seraient pas source d’une aussi grande pollution que cela.
---
Le rapport souligne enfin que l’incinération serait la pire des options en termes de GES dans la mesure où le carbone que contient les bouteilles est directement rejeté dans l’atmosphère.
---
Que dire des conclusions de cette étude ? Peut-on véritablement se satisfaire de l’enfouissement comme solution en se fondant sur l’émission de carbone comme critère? Détourner du recyclage et expédier à l’enfouissement les bouteilles en PET ne consiste t-il pas à encourager une perte de matière alors qu’on peut et qu’on sait la valoriser?
---
En tout état de cause, il faudrait rappeler que la meilleure des options demeure de respecter, chaque fois que cela est possible, le 1er R du fameux triptyque : Réduire, Réutiliser et Recycler. En l’occurrence, cela signifie réduire notamment sa consommation d’eau embouteillée et privilégier l’eau du robinet, au besoin se munir d’une carafe filtrante et investir dans une gourde… Vous me direz à ce moment-là, il vaut mieux éviter celles qui pourraient contenir Bisphénol A ;) Mais cela peut se faire sans pour autant tomber dans la paranoïa et le dogmatisme écolo, car c’est tout simplement une habitude simple et facile à prendre…
---

lundi 16 août 2010

Après le greenwashing, l’éthical-washing?

Acheter un shampoing tout en soutenant la plantation d’arbres, soutenir la lutte contre le cancer en achetant une cannette de soupe, acheter une bouteille d’eau minérale en aidant à financer le creusement de puits et les travaux nécessaires à l’épuration de l’eau au Mali, …
---
Dans une société où les consommateurs sont de plus en plus en quête de sens, voilà une tendance qui pourrait bien se développer fortement dans les années à venir.
---
Cette démarche marketing que les anglo-saxons appellent « cause related marketing » et que l’on a pu traduire en français par la jolie expression « produit-partage » ou « promotion-partage » est née dans les années 80 mais connaît actuellement une véritable expansion. Concrètement, une partie des revenus issus de la vente d’un produit est reversée à une association à but non lucratif.
---
A priori, comment ne pas se satisfaire de voir des entreprises faire des efforts pour adopter une conduite plus altruiste et philanthropique ? Après tout démontrer sa responsabilité sociale, n’est-ce pas aussi une démarche logique pour toute entreprise sincèrement engagée dans une stratégie de développement durable. Car le développement durable, ce n’est pas seulement chercher la réconciliation entre l’économie et l’environnement; le pilier social, quoique plus souvent ignoré, en est également une partie intégrante. Ainsi, le produit partage peut donc faire partie d’une stratégie de communication responsable de l’entreprise.
---
Cependant, en matière de développement durable, on l’a vu, certaines entreprises sont tentées de surfer sur la vague écolo pour habiller de vert des produits et des services qui sont tous sauf eco-responsables. Aussi, à l’instar du greenwashing, comment s’assurer que derrière ces promotions-partage ne se cache son cousin, l’éthical-washing?
---
Rien en effet, ne garantit au consommateur, que l’entreprise qui vend ce produit-partage ne présente pas par ailleurs un bilan social désastreux (bas salaires, conditions de travail déplorables). D’autre part, se pose aussi la question de l’impact du produit lui-même et de ses conditions de production sur l’environnement. Ainsi dans le cas du partenariat entre Volvic et l’Unicef, et en dépit de l’action humanitaire engagée, il apparaît que faire la promotion de la consommation d’eau embouteillée demeure en soi une pratique fort peu écologique.
---
Même si le monde associatif et les ONG ont probablement beaucoup à y gagner, elles doivent aussi veiller à ce que ces opérations ne virent pas à l’exploitation de leur image. Ainsi, la vigilance est de mise pour que le produit-partage ne soit pas un simple stratagème marketing grâce auquel certaines entreprises peu scrupuleuses tentent de se racheter une conduite à peu de frais.
------

jeudi 12 août 2010

De bons réflexes à adopter pour réduire sa consommation d’électricité

Le site de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Énergie) publie aujourd’hui sur son site une liste de bons conseils pour modérer sa consommation et sa facture d’électricité.

D’après l’Agence, les ménages disposent d’une véritable marge de manœuvre car plus de 52 % de la consommation d’électricité des Français est due aux usages non spécifiques (c’est- à-dire hors chauffage et eau chaude)

Voici une liste de quelques bons réflexes à adopter au quotidien:

Lavage et froid

• Achetez avec l'étiquette énergie
• Évitez de laver votre linge à haute température
• Remplissez bien le tambour de votre lave-linge
• Faites sécher votre linge à l’air libre
• Ne faites fonctionner votre lave-vaisselle que lorsqu'il est plein
• Évitez de laisser la porte de votre réfrigérateur ouverte trop longtemps et n’y placez pas de plats encore chauds.

Cuisson

• Couvrez vos casseroles quand vous faites bouillir de l’eau : vous consommerez 4 fois moins d’électricité.
• Cuisinez avec des fours à air pulsé ou des fours combinés
• Profitez d’une fin de cuisson pour lancer un nettoyage par pyrolyse
• C'est un système très gourmand en énergie.

Audiovisuel et informatique

• Téléviseur : n'achetez pas trop grand
• Eteignez les veilles des appareils Hi-Fi, ordinateurs, TV... avec une multiprise munie d’un interrupteur
• Ne laissez pas vos appareils allumés toute la journée
• Ordinateur : ne confondez pas économiseur d'écran et économiseur d'énergie

Téléphonie

• Débranchez votre chargeur de téléphone une fois que celui-ci est chargé
• Choisissez les téléphones les plus économes

mercredi 11 août 2010

Granolas et bobos écolos : nouveaux pigeons du marketing vert

Dans un article récent du New York Times, section affaire, on apprenait que la compagnie Bausch&Lomb, bien connue des porteurs des verres de contact, vient de lancer sur le marché une nouvelle solution pour lentilles cornéennes appelée « biotrue ». La compagnie n’hésite pas à vendre son nouveau produit en le présentant comme naturel et écologique puisque emballé dans une bouteille de plastique et un carton, tous deux recyclables !

Dans le domaine des techniques d’éco-blanchiment, celle là relève probablement des plus culottées.

Mais surtout l’article du Times cite la directrice marketing de Bausch&Lomb, Lisa Van de Mark, qui explique clairement que « biotrue » est destiné à attirer dans les filets de la marque les soi-disant « lohas »; un terme inventé par les gourous du marketing il y a près d’une décennie pour désigner les consommateurs soucieux de privilégier des produits santé et respectueux de l’environnement. Et celle-ci d’ajouter, que d’après les instituts de recherche spécialisés, les « lohas » représentent 19% des Américains et qu’ils ont dépensé près de 300 milliards de dollars en 2008 pour des produits plus « verts ».

Autrement dit, un segment, qu’aucune marque sensée ne peut plus ignorer et qu’il convient de séduire au prix de n’importe quel argument ou plutôt "soupe" prétendument écolo.

Je suis moi-même très soucieuse des questions de santé et de l’environnement, et parfois porteuse de verres de contact, mais je suis loin d’être suffisamment crédule pour penser qu’un simple emballage en plastique et en carton auréole n’importe quel produit du sceau écologique ou biologique.

Eco-consommateurs, soyez donc vigilants ! Plus que jamais les marketeux sans scrupule vous ont dans leur ligne de mire et vous prennent pour des buses. Sachez résister aux sirènes du greenwashing !
----

jeudi 5 août 2010

Le “capitalisme responsable”, tendance de fond ou diversion ?

Le site TreeHugger nous invite dans un de ses billets récents à nous demander si l’on peut parler de « conscious capitalism », traduisons l’expression par «capitalisme responsable ». A certains égards, la dernière décennie le laisserait penser. De plus en plus de consommateurs semblent prêts à payer plus chers pour des biens et des services porteurs d’une certaine philanthropie, garant d’un certain engagement éthique ou environnemental de la marque qui les commercialise : Commerce équitable, produits biologique, etc..
---
Il y aurait donc là une tendance encourageante, démontrant que le capitalisme pourrait peut-être entamer un virage vers ce fameux « développement durable », nouveau Graal de nos sociétés de consommation contemporaines. Qui pourrait critiquer cela ?

Peut être le philosophe Slavoj Zizek. Dans un petit film d’animation qui résume sa pensée, il entend démontrer que cette tendance n’est finalement qu’un pis-aller permettant de se donner bonne conscience sans remettre en cause les fondements d’un système intrinsèquement injuste et non durable. Il va s’en dire que Zizek est un néo-marxiste, mais sa critique à l’encontre de cette forme de capitalisme plus empathique, ne signifie pas pour autant qu’il ne la préfère pas au capitalisme pur et dur.
---
Son analyse a essentiellement le mérite de nous amener à nous demander si le développement durable peut réellement émerger du capitalisme.


mardi 3 août 2010

San Francisco : Eldorado écolo ?

Dans le blogue de Moutain Equipment Co-op, on pouvait lire récemment un post donnant un bon aperçu de ce que la ville de San Francisco fait en matière d'environnement. Les initiatives et les programmes sont variés et touchent aussi bien au dossier des matières résiduelles qu'à celui des émissions de CO2.
---
Comme un peu partout aujourd'hui, les citoyens trient leurs déchets, mais ils ont aussi à disposition un  bac à compost. Et gare aux contrevenants, car ils peuvent se voir infliger des amendes de 100$.On y apprend aussi que les contenants en styromousse et en plastique ont été bannis des restaurants. (Notons que d'autres villes américaines ont aussi interdit ces contenants)

Du côté des transports,  on y trouvent un très dense réseau de transports en commun : cable cars, autobus hybrides et électriques, trolleybus, tramways, métro et des abribus fonctionnant à l’énergie solaire.
---
Même les taxis sont des "green cab" , des véhicules hybrides.

De nombreux restaurants, hôtels éco-responsables où l'innovation se mêle à l'engagement écologique et bien sûr un immense marché bio !!

 J'entends déjà les sceptiques dirent que "Frisco" c'est une ville de bobos écolos. c'est une sorte d'exception culturelle mondiale. Peut-être..., en attendant San Francisco a trouver une rivale européenne dans cette course effreinée à l'avant-garde de l'écologie urbaine mondiale : Amsterdam.
---
En effet, les autorités des deux villes ont lancé ensemble un programme de compétition pour savoir laquelle fait le plus pour le développement durable.
--
Pour suivre cette joute écologique, c'est ici !
--

Il est à espérer que ces modèles d'Éldorado écolos inspireront bien d'autres métropoles.

Merci à ZÉROCO2 d'avoir relayé cette info que je reprends à mon tour

Greenwashing ou comment s'installe la culture du "Ne faisons rien, mais prétendons l'avoir fait" !

Voici un article que je partage avec vous. Publié dans Greenfudge, on y expose la culture du ‘lets not and say we did’.. traduisez...ne faisons rien , mais prétendons l'avoir fait...une véritable tendance

Since the environment and appearing to be green are increasingly in vogue, yet consumerism is more rampant than ever, a curious corporate, consumer and governmental culture is emerging.