La semaine dernière, le monde médiatique a découvert l’éco-terrorisme sous la figure de James J. Lee., le preneur d’otage de la chaîne Discovery. Un phénomène heureusement marginal, mais inquiétant qui avait déjà inspiré à Jean-Christophe Rufin un roman intitulé « Le parfum d’Adam », publié en 2007.
A ce jour, la prise d’otage de la chaîne Discovery constitue probablement l’acte éco-terroriste le plus retentissant de l’histoire de ce mouvement, mais les actions de l’extrémisme écologique ne sont pourtant pas totalement nouvelles.
Si les actions de l’extrémisme écologique relèvent parfois de la simple farce, elles peuvent aussi s’avérer extrêmement dangereuses. C’est notamment le cas de la technique des arbres piégés qui consiste à introduire un marteau en métal ou en céramique dans le tronc d’un d'arbre. Aux États-Unis, cette pratique est considérée comme un crime depuis 1988 après qu’un travailleur soit mort décapité dans une scierie en Californie. Elle demeure cependant une méthode de choix pour de nombreux militants opposés à l’exploitation forestière en Nouvelle-Zélande, et ce même si aucune organisation, n'a jamais prétendu approuver une telle pratique.
La Chasse à la baleine est souvent la cible de cet extrémisme vert. La Sea Shepherd Conservation Society s’enorgueillit de sa stratégie d’"actions directes". Elles consistent à saborder les navires baleiniers, à foncer sur ces derniers avec leurs propres bateaux, à aveugler les pêcheurs de baleines en pointant sur eux des rayons lasers, ou encore à détruire ou voler les cargaisons de viande de baleines. La Sea Shepherd Conservation Society , 1er groupe à être fiché comme organisation éco-terroriste par le FBI, s’attribue la responsabilité du naufrage de 10 baleiniers et prétend à avoir causé la perte de plusieurs millions de dollars à l’industrie de la pêche à la baleines.
En 2008, un groupe se faisant appeler le Front de Libération de la Terre (Earth Liberation Front ) a été à l’origine d’une série d’incendies criminels qui ont ravagés la banlieue nord de Seattle, détruisant plusieurs villas de luxe. Le FLT entendait protester contre la construction d’un nouveau lotissement à proximité d’un site naturel réputé. Ce n’était pas la première fois que le groupe faisait parler de lui. En 2003, près de San Diego, on le tenait déjà pour responsable de l’incendie d’un complexe immobilier en construction, causant près de 50 millions de dollars de dommages. La même année, toujours en Californie, le FLT aurait été impliqué dans une série d'incendies de Hummers et de Tahoe de Chevrolet.
Ceci dit, la grande majorité des verts extrêmes ne passe pas à l’action radicale et se contente d’appliquer un certain fondamentalisme au quotidien. (à suivre…).
Ton texte est objectif, léger, mais très bien documenté. Cet une question que les medias ressemblent encore avoir la peur de toucher. Bravo Lily!
RépondreSupprimerPS.: Je suis contente des attends tes nouvelles.
Je suis pas un anonyme! C'est moi, Luca (Luciana).:)
RépondreSupprimer;) Merci. J'espère susciter un peu d'intérêt avec ces différents billets.
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